Disponible ici, livre de Textes et poésies, au cours de voyages, en 2016
aux Editions Librinova, "Le doigt du Theravada".
http://www.librinova.com/librairie/francois-montagnon/le-doigt-du-theravada
Marcher en compagnie du hasard, félicité de l’instinct, l’étourderie maîtresse ici. Vigilant des feux-follets et des fontaines, échoue en nage au rade-Hôtel qui vient, sans étoile, sac photo posé, il déplie les objets sur la minuscule tablette près du lit bancal, écoute le chant des oiseaux et extrait par réflexe le magnéto, saisit visuellement la risée sur les rideaux lépreux, le Fan-Air déglingué ondule au plafond. Celle que l’on n’ose éveiller, la réceptionniste, animal gentil, est allongée sur la banquette en bois de teck, dort bouche ouverte, enfant emportée par les rêves et dans la pose exacte d’un modèle de Balthus.
L’auteur malaxe de cette pâte-là, sourire de l’humanité, justement timide, discret, poli, des débuts sacrés, vérité bouddhique saisie dans la sincérité, et la profusion de rituels colorés et senteurs de joie. Théâtre d’espérance, lumineux chemin, où les taudis faits de bambous, de bois, sont des palais de Jade, de Rubis Sang de Pigeon. Les Rivières rouges, voluptueuses, nonchalantes, drainées d’argile, sont des êtres lents, les poussières qui s’envolent en bourrasques tourbillonnantes, vers l’insaisissable torpeur tropicale, qui anoblit à jamais, le mystère du tableau.
VERSION NUMERIQUE
AMAZONE FR : https://www.amazon.fr/doigt-du-Therav-x101-ebook/dp/B01EIACRTY
ITUNES : https://itunes.apple.com/us/book/le-doigt-du-theravada/id1105477529?mt=11
FNAC : http://recherche.fnac.com/ia4268793/FRANCOIS-MONTAGNON
GALLIMARD MONTREAL (DOLLARS) : https://www.gallimardmontreal.com/catalogue/livre/le-doigt-du-theravada-montagnon-francois-9791026205159
Mynmar FOM'SEL & Thanon-Oδυσσεύς.FRANçOIS MONTAGNON
Ecoute : On va disparaître, Mansetlandia 2016, Paroles
On va disparaitre, ne plus rien laisser
Sur la grande commode où nous avions dansé
Le mal est passé dans notre écritoire
L’amour a trempé une plume noire
Pour écrire les noms
De nos amies d’avant
Aux boucles chantantes
Aux cheveux blond blé
Boucles redoublées
Aux cheveux blond blé
Une plume glissée
Dans l’encrier des jours
Une plume de nuit
Trempée toujours
Trempée puis envolée
Sur le chemin d’azur
Où rien n’est écrit, ni larme ni cri
Ne reviendront troubler
Le vivant le mortel
Dans son hyménée
On va disparaître, ne plus rien laisser
Sur la grande plage où nous avions dansé
La mer est passée dans son équipage
Le sable est lissé sur une nouvelle page
Pour écrire les noms, de nos amies d’alors
Aux boucles chantantes
Aux cheveux blond blé
Boucles redoublées
Une plume glissée
Dans l’encrier des jours
Rémouleur des nuits, rémouleur toujours
Où rien n’est écrit
Sur le chemin d’azur
Ni larme ni cri, ni joie ni douleur
Comme une page blanche
Une simple page, où rien n’est écrit
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